Jeudi 8 septembre 2022, 15h10. La reine Elizabeth II a rendu son dernier souffle en son château écossais de Balmoral. Véritable icône mondiale, Elizabeth II fut un symbole respecté et admiré toute sa vie. Ce jour-là, le Prince de Galles monte automatiquement sur le trône et prend désormais le nom de Charles III. Celui qui semblait être l’éternel héritier commence alors son règne à 73 ans, envers et contre toutes opinions, tournant la page de 70 années de règne d’exception pour ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de la monarchie britannique.
Adieu à la reine Élisabeth II
« London Bridge is down » (le pont de Londres est tombé), le plan qui règle les jours qui suivent la mort de la reine est déclenché. Pendant ce temps, les membres de la famille royale se rassemblent pour se recueillir autour de la dépouille de la souveraine. Le lendemain, le nouveau couple royal se dirige vers Londres pour prendre en main son destin royal. Le roi enregistre une allocution au palais de Buckingham diffusée à 18h où il rend hommage à sa mère tout en promettant de servir son peuple. Le 10 septembre, il est officiellement proclamé roi du Royaume-Uni au cours d’une cérémonie au palais Saint-James de Londres qui est, pour la première fois de l’histoire, entièrement retransmise à la télévision.
Dès les premiers jours de son règne, Charles III affiche sa différence avec sa mère. Lors de son arrivée à Buckingham avec la reine-consort Camilla, il fait arrêter la voiture devant les grilles du palais et part à la rencontre de son peuple endeuillé. Il se laisse aller à quelques embrassades, s’arrête devant les centaines de bouquets de fleurs déposés, avant de rentrer à pied au palais. Le message du nouveau roi est clair : l’heure est à la modernisation de l’institution, pour une monarchie plus accessible qui sauvegarde malgré tout ses traditions.
Le couple royal retourne ensuite en Ecosse pour participer à la cérémonie qui transporte le cercueil de la défunte reine jusqu’à Edimbourg où il est exposé pendant deux jours. La dépouille est ensuite transportée à Londres où elle passe la nuit dans la salle du trône du palais de Buckingham. Le 14 septembre, une procession militaire l’emmène jusqu’au palais de Westminster pour y être exposée aux Britanniques jusqu’aux funérailles le 19 septembre.
Visiblement ému, le roi Charles marche derrière le cercueil de sa mère. Il tient aussi à participer à la veillée des princes aux côtés de ses frères et sœurs pour rendre un hommage émouvant à sa souveraine. Pendant les funérailles, Charles III ressent tout le poids de cette charge qui lui incombe désormais. La cérémonie est grandiose et rassemble tous les grands de ce monde dans une période troublée par la guerre en Ukraine. Elle se termine en la chapelle Saint-George du château de Windsor, là où Elizabeth II est inhumée aux côtés de son époux, ses parents et sa sœur.
Ce jour-là, le monde voit débuter officiellement le règne de Charles III. Pour comprendre ces années futures pour la monarchie d’outre-Manche et la personnalité du nouveau monarque, revenons sur son passé.
La naissance d’un prince
Le 14 novembre 1948, les Londoniens sont massés devant les grilles du palais de Buckingham lorsque vient la nouvelle que tous attendent. La princesse Elizabeth, héritière du trône, a donné naissance à un fils nommé Charles. Pour les Britanniques, ce nouveau-né concrétise le mariage fastueux de la princesse Elizabeth avec le prince Philip Mountbatten un an auparavant.
Le petit prince ne reste pas seul très longtemps. En 1950, la princesse Anne voit le jour. Très proches, les petits-enfants de George VI vivent dans un cocon familial qui parait parfait. Entourés de parents et de grands-parents aimants, Charles et Anne font le bonheur des Windsor. En 1949, Philip avait été promu capitaine de corvette sur l’île de Malte. Sa petite famille part donc souvent le rejoindre dans leur villa Guardamangia. Rien ne semble ébranler ce bonheur familial apparent. Et pourtant…
God save the Queen, Dieu protège l’héritier
A partir de 1951, Elizabeth et Philip remplacent de plus en plus dans ses obligations le roi George VI, affaibli par un cancer du poumon. Pendant l’absence de leurs parents, Charles et Anne sont confiés au couple royal. Les convenances aristocratiques du temps ne permettent pas aux enfants de voyager avec leurs parents. Les deux princes sont alors très proches de leurs grands-parents qui les vénèrent.
C’est dans ce contexte qu’Elizabeth et Philip partent en février 1952 pour une tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande, avec une escale au Kenya. Pendant leur voyage, le roi s’éteint le 6 février, laissant son trône à sa fille qui devient Elizabeth II.
Le 2 juin 1953, Elizabeth II est couronnée en l’abbaye de Westminster. Charles doit assister à cette cérémonie de plus de quatre heures. Malgré l’ennuie d’une telle cérémonie pour un garçon de cet âge, le petit prince prend conscience de son importance. Il est désormais l’héritier de ces traditions et de cette stabilité qu’incarne la monarchie. Un jour, il sera roi.
Queen Mum, un soutien de tous les instants
Une fois les célébrations autour du couronnement terminées, la reine et son époux partent pour une tournée de 6 mois à travers le Commonwealth. Comme par le passé, Charles est confié avec sa sœur sous la bienveillance de sa grand-mère. Il doit désormais s’habituer à l’absence fréquente et prolongée de ses parents pris par leurs obligations.
Queen Mum devient le socle de la vie de ces jeunes enfants. La mère d’Elizabeth II se reconnaît particulièrement dans la personnalité de Charles, un prince rieur, solitaire et curieux. Elle sait apaiser ce petit garçon qui devient rapidement mélancolique et délaissé par ses parents. Plus qu’une grand-mère, Elizabeth Bowes-Lyon devient une véritable amie qui lui sera loyale toute sa vie. Par elle se construit une partie de sa personnalité comme son amour des grands espaces et des plaisirs de la vie de cour.
Gordonstoun, les années noires
Le prince Philip prend en charge l’éducation de son fils. Il fait sa rentrée scolaire dans une école londonienne et devient le premier membre de la famille royale scolarisé. Souvent moqué par ses camarades, Il devient de plus en plus réservé.
Philip a du mal à supporter la fragilité de son fils. Pour lui, seule une éducation quasi-spartiate peut l’endurcir. Il l’envoie donc à Gordonstoun, en Ecosse, là où il avait passé la majeure partie de son enfance. Le dépassement de soi est le maître mot de cet établissement qui lie les exercices physiques et intellectuels. Mais Charles ne se sent pas à sa place dans cet univers trop dur pour lui. Prince rêveur et bizuté, il n’a qu’un espoir : quitter cette prison. Il se plaint auprès de sa grand-mère et de son grand-oncle Lord Louis Mountbatten, ce nouvel allié qui le comprend, le conseille et le soutien souvent.
Oncle Dickie
Il entre à 19 ans à l’université de Cambridge où il trouve des activités qui lui font oublier sa mélancolie apparente : le théâtre et le polo. Il se rapproche aussi de Lord Louis Mountbatten, en qui il voit le véritable père compréhensif qu’il a espéré toute sa vie. Il admire cet homme qui lui lègue sa vision humaniste de la société, son goût des belles choses, sa passion du vêtement et son mode de vie typiquement britannique.
En 1969, Charles est intronisé prince de Galles par la reine lors d’une fastueuse cérémonie qui a pourtant failli ne jamais voir le jour. L’IRA, l’armée républicaine irlandaise, organise des attaques terroristes pour obtenir le rattachement de l’Irlande du Nord à l’Irlande. Dix ans plus tard, Lord Louis Mountbatten est tué par l’explosion d’une bombe déposée par l’IRA dans son bateau de pêche. Toute une nation est en deuil. Mais Charles est le plus touché. Physiquement atteint, il a du mal à cacher sa peine d’avoir perdu le seul homme qui semblait le comprendre. Il trouve du réconfort dans les bras d’une jeune fille blonde aux yeux bleus qui sait le rassurer, une certaine Lady Diana Spencer.
Le mariage du siècle
Devenu le célibataire le plus couru d’Angleterre, le prince Charles n’a jamais montré un véritable empressement à se marier en cumulant les conquêtes. Mais à 31 ans, la reine et le prince Philip le pressent de trouver une épouse. Lady Fermoy, la dame de compagnie de Queen Mum, suggère à la reine sa petite-fille qui répond à toutes les exigences d’une future reine-consort. Charles la rencontre une dizaine de fois mais reste indécis. Le prince Philip le presse à prendre sa décision. Charles interprète ces mots comme un ordre donné par son père d’épouser Diana. C’est ainsi que le 29 juillet 1981, il l’épouse en la cathédrale Saint-Paul de Londres lors d’une union fastueuse qualifiée par les médias de « mariage du siècle ». 750 millions de téléspectateurs scrutent alors l’événement qui ravit la reine.
La désillusion d’une union
Un an après leur mariage, Charles et Diana deviennent les heureux parents du prince William. En 1984 vient ensuite le prince Henry, surnommé Harry. Les premières années de cette union sont exemplaires. Le couple représente avec brio la Couronne, tout en lui offrant deux héritiers. Mais alors que la princesse Diana devient de plus en plus populaire en se montrant accessible et chaleureuse, le couple commence à battre de l’aile. Quand Charles ne supporte pas d'être relégué au second plan, Diana a du mal à supporter le poids du protocole et les habitudes de la famille royale, qu’elle connaissait pourtant depuis son enfance. Elle devient anorexique et boulimique, et cherche constamment l’attention.
Charles et Camilla, la romance interdite
A l’automne 1971, Charles rencontre Camilla Shand, fille d’un officier britannique qui fréquente la famille royale. Ils tombent rapidement amoureux et deviennent inséparables. Camilla a le même sens de l’humour que Charles et elle partage son goût de la nature, des chevaux et d’un mode de vie simple mais luxueux. Elle sait lui parler comme à un homme et non un prince. Elle connait son attachement pour l’informalité mais son aversion pour la familiarité. Devenus amants, ils se surnomment « Fred et Gladys ».
Charles pense d’abord à l’épouser mais Camilla a déjà connu d’autres hommes avant lui. De plus, elle est de seize mois son aînée. Cette union est inacceptable pour le couple royal. Charles part accomplir son devoir militaire, laissant Camilla dans l’attente. Mais elle se lasse et se rapproche d’Andrew Parker Bowles, un officier qui accompagne le carrosse de la reine lors des célébrations officielles. En 1973, ils s’unissent devant Dieu à Londres. Charles est dévasté et se console dans les bras de jeunes filles avant d’épouser Diana.
Les années 1990 : la traversée des malheurs
Une fois le prince Harry né, Charles retourne dans les bras de Camilla qui devient sa maîtresse princière. Diana ne supporte plus cette situation et sa relation avec Charles se détériore. Elle commence à révéler aux médias l’échec de la vie conjugale de son couple. Ils finissent par se séparer en décembre 1992. Commence alors une guerre des Galles par médias interposés.
Diana prend fait et cause pour les plus démunis, joue avec la presse qui la pourchasse, tout en cumulant les amants. Sa popularité grandit toujours davantage. Elle ose critiquer publiquement la capacité de Charles à régner. C’est de trop pour Elizabeth II qui leur ordonne de divorcer en août 1996. Aux yeux des tabloïds, Charles est le grand responsable des malheurs de la princesse. Sa relation avec Camilla ne passe pas pour les Britanniques.
En août 1997, Diana se rend à Paris au bras de son petit ami du moment Dodi Al-Fayed, fils d’un milliardaire égyptien. Pourchassée par les paparazzis dans les rues parisiennes, leur voiture s’écrase sur un pilier du tunnel de l’Alma. Charles est alors à Balmoral, en Ecosse, avec sa famille. Sa première pensée va à ses fils, à qui il a la charge d’annoncer la nouvelle. Il insiste auprès de sa mère pour qu’il aille chercher personnellement la dépouille de la défunte. Il milite aussi pour qu’elle ait des funérailles nationales. La cérémonie grandiose a lieu une semaine après l’accident. Le prince Charles marche alors derrière le cercueil avec un regard inquiet, protecteur et constant sur ses fils endeuillés.
Charles, William et Harry : le trio princier
Comme un point final à cette période éprouvante, le 30 mars 2002 sa chère grand-mère, Elizabeth Bowes-Lyon, s’éteint à l’âge vénérable de 101 ans. Il peine à retenir ses larmes le jour de ses funérailles huit jours plus tard. Queen Mum reste dans son cœur comme une femme d’exception qui a su faire naître l’homme qu’il est devenu.
Déjà très proche de ses enfants, Charles devient le véritable roc sur lequel ils peuvent s’appuyer en n’importe quelle occasion. Il multiplie les messages publics de reconnaissance envers eux, comme le jour où William termine ses études en 2004, et se montre volontiers publiquement en leur présence. Progressivement, Charles, William et Harry forment un trio indestructible forgé contre l’adversité, ayant appris les leçons du passé.
Mais son grand dessein est de faire accepter la présence de Camilla à ses côtés. D’abord dans l’ombre, ils continuent à se fréquenter pour finir par être acceptés aux yeux de William et Harry puis de l’ensemble de la famille royale. Finalement, Camilla montre aux Britanniques qu’elle ne souhaite pas prendre la place de Diana et qu’elle seule pourra rendre heureux l’héritier de la Couronne.
Enfin, Charles peut épouser celle qu’il a toujours aimée en 2005 en la chapelle Saint-George du château de Windsor. Théoriquement, Camilla devient la nouvelle princesse de Galles, mais pour ne pas faire de l’ombre à la si populaire Diana, elle se contente du titre de duchesse de Cornouailles pour se désigner. Le couple s’installe à Clarence House, l’ancienne demeure de Queen Mum située à quelques mètres du palais de Buckingham, qui devient leur résidence officielle.
Le métier de prince de Galles selon le prince Charles
Au cours du temps, le prince de Galles a réussi à créer un titre à son image. Ce titre est d’abord, comme tous les titres des membres de la famille royale, un rôle représentatif et diplomatique. Mais il n’est pas un homme qui se contente de traditions ancestrales.
En tant que prince de Galles, son rôle se résume en un mot : attendre. Il doit attendre le jour où il montera sur le trône. Pendant ce temps, il doit servir le souverain en le représentant en de nombreuses occasions et en perpétuant l’avenir de la dynastie. Mais Charles veut être plus. Selon la constitution britannique, le souverain ne peut prendre position politiquement. Mais Charles n’est pas encore roi. En tant que prince, il pense jouir d’un privilège qui lui permet de s’exprimer en public. Ne pouvant prendre position politiquement, il s’offre de l’influence. Il crée ainsi en 1976 la Prince’s Trust, une association caritative qui aide la jeunesse britannique en difficulté.
Ce prince bourreau de travail est aussi un homme d’opinion. La politique, l’économie, l’écologie, le prince de Galles s’intéresse à tout. Il n’hésite pas à envoyer des courriers aux parlementaires pour obtenir des nouvelles sur la politique en cours et leur offrir des conseils, comme le révèle l’affaire des « black spider » en 2015. Mais l’écologie attire davantage son attention. En 1970, il est l’un des premiers à dénoncer publiquement les effets horrifiants de la pollution sous toutes ses formes. Il achète aussi le domaine de Highgrove dans les années 1980 où il constitue lui-même son propre jardin qui devient un modèle écologique. Ce prince engagé participe également à l’urbanisation du royaume en construisant la ville de Pounburry qui devient un modèle de ville durable. Il lutte aussi contre ce qu’il nomme « la défiguration de Londres », avec la construction d’immeubles modernes qu’il juge désastreux.
En 2017, le prince Philip prend sa retraite publique. Charles prend alors une place publique de plus en plus importante au sein de la famille royale. A ce moment-là, il est le membre des Windsor qui compte le plus d’obligations au cours d’une année. Il soutient sa mère lors des ouvertures du parlement, de la cérémonie du dimanche du souvenir ou lors des visites de chefs d’Etat étrangers. C’est aussi lui qui effectue la majeure partie des voyages officiels à l’étranger. En cette fin de décennie, Charles est un homme comblé qui compte sur la scène publique royale. Père de deux garçons, il devient aussi à partir de 2013 le grand-père épanoui de trois petits-enfants. Mais ce chef de famille doit affronter un nouveau lot de difficultés.
Un chef de famille face aux épreuves
En 2018, il est fier de conduire Meghan Markle, une actrice américaine divorcée et métisse jusqu’à l’autel de la chapelle Saint-George de Windsor pour qu’elle épouse son fils cadet. Ce mariage plein d’espoir semble encrer les Windsor dans la modernité. D’autant que le couple donne naissance à Archie l’année suivante. Mais le 31 mars 2020, le prince Harry et Meghan annoncent vouloir se retirer de la famille royale pour vivre aux Etats-Unis. Rien ne va plus chez les Windsor qui doivent affronter une crise d’envergure. Le couple ne cesse alors de cumuler les scandales et les critiques contre la famille royale. Le prince Charles étant leur première cible. Le prince Harry, ce prince rebelle, n’a pas hésité à suivre les ambitions d’indépendance de son épouse qui lui donne en 2021 un second enfant.
En 2020, le monde doit affronter une crise sanitaire mondiale. L’épidémie de Covid-19 tue des millions d’individus à travers le monde. Les Britanniques, comme les membres de la famille royale, se confinent. Le prince Charles est d’ailleurs le premier des Windsor à être contaminé par le virus. Chacun continue à remplir ses obligations à distance pour soutenir le moral de son peuple qui doit affronter cette période.
Mais en pleine crise de Covid-19, le 9 avril 2021, le prince Philip rend son dernier souffle au château de Windsor à l’âge de 99 ans. Pour le prince Charles, c’est un énorme coup dur. Lui qui avait su se rapprocher de son père avec le temps doit lui dire adieu. Visiblement touché, il marche aux côtés de ses frères et sœurs et de ses enfants derrière la dépouille lors d’une cérémonie digne de simplicité.
C’est finalement au tour de la reine Elizabeth II d’être contaminée par le Covid-19 le 20 février 2022. De plus en plus affaiblie et amaigrie, la reine ne se déplace plus qu’avec une canne ayant appartenu à son défunt époux. Elizabeth II ne se remit en fait jamais de la mort de l’homme qui l’avait accompagné pendant 73 ans. Le prince Charles prononce à sa place le discours du trône en la Chambre des Lords qui ouvre une nouvelle session parlementaire le 10 mai 2022. C’est un tournant pour le prince de Galles qui remplit pour la première fois la fonction politique la plus importante du monarque. Un mois plus tard, Elizabeth II fête en grande pompe son jubilé de Platine. Elle en profite pour annoncer qu’elle « souhaite que Camilla devienne la prochaine reine consort lorsque [son] fils deviendra roi », mettant fin à plusieurs années d’incertitude.
Alors que le plus long règne de l’histoire britannique prit fin ce 8 septembre 2022, le Royaume-Uni s’oriente désormais vers une nouvelle ère pleine de promesses : celle du règne de Charles III. La personnalité engagée, moderne mais attachée aux traditions du souverain incarne une nouvelle Angleterre. Charles III devra alors se confronter à de nombreux défis : la crise des Sussex, les tensions internationales ou encore le maintien de la popularité de la monarchie britannique. La reine est morte mais elle restera dans le cœur de son fils qui régnera avec bienveillance en suivant son exemple.