La duchesse de Sussex a déposé une plainte contre Associated Newspapers, l’éditeur du Daily Mail, rendue publique ce premier juillet. Ces révélations choques constituent une véritable attaque de front de la duchesse contre la monarchie britannique.
Le retour du fardeau Sussex
Le premier juillet 2020 le quotidien britannique Daily Mail révèle que Meghan Markle a déposé plainte contre son éditeur Associated Newspapers. Cet acte fait suite aux poursuites engagées contre le Daily Mail depuis octobre 2019 suite à la publication d’une lettre adressée à son père Thomas Markle en août 2018. Son combat contre le célèbre quotidien est donc loin d’être terminé.
Le couple Sussex ne cesse de faire parler de lui depuis la fin de l’année 2019. Ceux qui souhaitaient s’effacer en fuyant leurs responsabilités demeurent pourtant des célébrités qui veulent tant de bien que mal secouer le monde. Et cette fois, ils semblent avoir réussis.
Faire du bruit depuis l’Amérique
Le 8 janvier 2020, Harry et Meghan annoncent se retirer de la famille royale sans en informer au préalable la reine et le prince Charles. C’est une bombe au sein des Windsor. Le couple star de la famille royale que l’on disait l’incarnation de la modernité de la monarchie britannique prend les voiles en direction des Etats-Unis. La raison ? La duchesse, et ancienne actrice américaine populaire de surcroit, vivrait mal son exposition médiatique depuis son mariage en mai 2018. Au cours de l’année 2019, sa mauvaise relation avec son père avait été dévoilée au grand jour, au grand dam de la duchesse qui a décidé de porter plainte.
Dans le cadre de ce procès, la plainte contre Associated Newspapers relève d’un aspect inédit. D’ordinaire discrète sur son point de vue vis-à-vis de la famille royale, le moins que l’on puisse dire, c’est que désormais elle ne mâche pas ses mots.
Enceinte et mal protégée ?
En premier lieu, Meghan Markle affirme que la famille royale britannique ne l’a pas assez préservée contre les intrusions des médias pendant sa grossesse. « Enceinte, non-protégée par l’Institution (la famille royale, NDLR) et dans l'incapacité de se défendre », elle aurait été à la merci d’« un grand nombre d’articles erronés et préjudiciables » à son sujet. A cause d’eux, elle aurait ressenti « une énorme détresse émotionnelle et porté atteinte à la santé mentale » de la duchesse. Elle n’hésite pas non plus à fustiger les princesses Béatrice et Eugénie pour avoir occuper un poste rémunéré avec le statut de membre de la famille royale.
Les premiers mots de Meghan sont ouvertement menaçants contre sa belle-famille. Pourtant, en tant que membre de la famille royale à part entière, elle a bénéficié du même système de sécurité contre les médias trop intrusifs que le reste de la famille. Le domaine de Frogmore House rénové à grand frais, ainsi que leur appartement de Kensington Palace, ont été préparés à décourager les médias tel que l’appartement du duc et de la duchesse de Cambridge.
Un milliard de bénéfices
Selon ses propres mots, son mariage avec le prince Harry en mai 2018 aurait généré plus d’un milliard de libres, soit 1.1 milliard d’euros, de profit au pays. Grâce à cet argent, le Royaume-Uni a été capable de payer presque intégralement le service de sécurité déployé ce jour-là. Pourtant, le cabinet de conseil Brand Finance avait estimé, peu avant le mariage, que les bénéfices liés à l’événement s’élèveraient à 300 millions de livres (332 millions d’euros).
Des amis indiscrets
En février 2019, le magazine américain People avait publié une interview de cinq amis anonymes de l’ancienne actrice à propos de sa relation avec son père. Dans une section confidentielle de la plainte, Meghan Markle a tenu à révéler les noms de ces amis.
Ces cinq amis seraient un(e) « ami(e) de longue date, un(e) ancien(ne) partenaire de tournage, un(e) ami(e) de Los Angeles, un(e) collègue avec qui elle a travaillé une fois et un(e) proche confident(e) ». Tous les cinq pourraient être amenés à témoigner devant le tribunal.
Plus que jamais, Meghan Markle est bien décidée à s’affranchir des Windsor en détruisant l’institution qu’ils représentent. Discréditer sa belle-famille pour récupérer la sympathie et la pitié du monde, voilà le nouveau passe-temps de la duchesse soutenue par son époux. Des manières qui semblent rappeler celles de la princesse Diana la veille de son divorce avec le prince Charles. Sa bataille contre les tabloïds risquent encore de faire du bruit.